Nature – Bilan des doses de radiactivité rejetée à Fukushima
Des études indiquent des risques minimes pour la santé à la suite d’une catastrophe nucléaire du Japon.
Peu de gens développeront un cancer suite à l’exposition aux rejets radioactifs de la centrale n°1 de Fukushima endommagée l’année dernière – et ceux qui seront atteints ne sauront jamais avec certitude ce qui a causé leur maladie. Ces conclusions sont basées sur deux évaluations indépendantes complètes des doses de rayonnement reçues par les citoyens japonais, ainsi que par les milliers de travailleurs qui se sont efforcés de reprendre le contrôle des réacteurs nucléaires endommagés.
Le premier rapport, consulté exclusivement par Nature, a été produit par un sous-comité du Comité scientifique des Nations Unies sur les Effets des Radiations Atomiques (UNSCEAR), à Vienne, et couvre un large spectre de questions liées à tous les aspects de l’accident. La seconde, dont un projet a été vu par Nature, vient de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève, en Suisse, et estime les doses reçues par le grand public dans la première année après l’accident. Les deux rapports seront discutés à la réunion annuelle UNSCEAR à Vienne cette semaine.
Source : Geoff Brumfiel – Nature – 24 Mai 2012