Conférence : Fukushima, 10 ans après – 17 juin 2021 à 18h30 (en ligne)

Cécile Asanuma-Brice (CNRS)

Dix ans après le tremblement de terre du Tohoku du 11 mars 2011 et la catastrophe nucléaire de Fukushima qui s’ensuivit, Dr. Cécile Asanuma-Brice (CNRS) présentera son ouvrage “Fukushima, 10 après” (Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris), lors d’une conférence en ligne le :

jeudi 17 juin 2021 à 18h30

en ligne via Zoom

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La présentation aura lieu en français sans traduction.

La conférence durera 45 minutes et sera suivi d’un moment d’échange et de “questions/réponses” avec l’auteure.


Biographie

Cécile Asanuma-Brice est chercheure CNRS basée au Japon où elle co-dirige avec Olivier Evrard (CEA) le programme international de recherche pluridisciplinaire CNRS Mitate Lab sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima. Spécialisée en sociologie urbaine, chercheure associée au Centre de recherche sur le Japon de l’EHESS et au centre de recherche de la Maison Franco Japonaise de Tôkyô, elle a rédigé de nombreux articles sur les différents aspects des conséquences de la catastrophe de Fukushima, et a produit diverses analyses de la société japonaise contemporaine. 
Livres : 

  • Un siècle de banlieues japonaises, au paroxysme de la société de consommation, Ed° Métispresses, 2019.
  • Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre nucléaire, Ed° MSH, 2021.

Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1 provoque un tsunami qui engloutit 54 des 174 villes côtières à l’est de l’archipel. Les jours qui suivent, plusieurs explosions ont lieu et trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Ichi fusionnent, déclenchant une catastrophe sans précédent.

Cécile Asanuma-Brice, chercheuse au CNRS et codirectrice d’un programme international de recherche CNRS sur les post-Fukushima studies, résidente permanente au Japon depuis 2001, était présente au moment des faits. Dix ans plus tard, elle revient sur le déroulé d’un désastre qui se prolonge jusqu’à nos jours.

Dans cet ouvrage, elle analyse les différentes dimensions de la catastrophe, notamment au travers de témoignages qu’elle a recueilli en japonais auprès des résidents, des associations, des administrations locales, nationales et internationales, du Premier ministre, Naoto Kan, en poste au moment des faits, mais aussi via le compte-rendu d’audition du directeur de la centrale nucléaire de Fukushima, Masao Yoshida. Leurs récits dissonants interrogent les modalités de gestion de l’ignorance et du droit à savoir.

Dans des circonstances qui mettent en jeu la vie de millions de personnes, qui régit l’accès à des informations de santé publique ? Qui peut décider de la non-évacuation d’une ville sinistrée ou du relogement des populations dans une ville contaminée ? Pour qui et comment s’organise la reconstruction ? Quelle communication du risque l’accompagne ?

L’ouvrage est une mémoire vive, une analyse scientifique des politiques de relogement des réfugiés, des enjeux des mesures de radioactivité et du suivi psychologique des populations traumatisées.

http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100129890

Éditions de la Maison des sciences de l’homme

Édition Première édition
Éditeur Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris
Support Livre broché
Nb de pages 256 p. Notes
ISBN-10 2-7351-2718-4
ISBN-13 978-2-7351-2718-4
GTIN13 (EAN13) 9782735127184

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