Dictionnaires électroniques

Il y a encore peu de dictionnaires Français – Japonais, et la majorité est faite pour les japonais apprenant le Français ; une bonne connaissance des kanji est requise. Ainsi, cette page vous propose plusieurs solutions pour obtenir un dictionnaire adapté à un public francophone apprenant le Japonais.

Dictionnaire électronique de Casio

Casio propose un dictionnaire électronique comportant :

  • fr-ja (Concise de l’éditeur Sanseido)
  • ja-fr (Crown du même éditeur)
  • dictionnaire japonais
  • dictionnaire de kanji
  • dictionnaire anglais-japonais
  • dictionnaire japonais-anglais

Le prix public est de 45000 yen, mais certains magasins le proposent pour moins de 30000 (ex: coop de l’universite de Kyoto 27800 yen).

Le principal intérêt de ce dictionnaire pour les non-japonais est la fonction \”super jump\”. Elle permet de sélectionner n’importe quel mot japonais des dictionnaires français-japonais ou anglais-japonais ou japonais-japonais et d’en avoir, en une pression de touche, la prononciation en hiragana.

Dans un dictionnaire papier francais->japonais (le Crown de Sanseido par exemple) ou anglais->japonais, il n’y a pas la prononciation du mot japonais en romaji ou hiragana, et du coup, il faut refaire une recherche (longue parfois) pour avoir cette prononciation.

Cerise sur le gateau, l’appareil est très léger et fin, il se glisse aisément dans la poche d’une chemise.

PDA Zaurus

L’avantage du PDA (ordinateur de poche) c’est qu’on peut ecrire les kanji même si on ne sait pas les lire, avec le système de reconnaissance d’écriture. L’autre avantage est le contrôle total sur les logiciels, que l’on peut modifier, adapter, réinstaller. L’inconvénient est qu’il faut installer soi-même logiciels et données, à moins de choisir le dictionnaire officiel de Sharp.

Les PDA Zaurus de Sharp fournissent à l’heure actuelle le meilleur systèmes de reconnaissance d’écriture du marché pour la langue japonaise. Les modèles les plus recents sont :

  • Le SL-A300 : tout petit, bon marché mais sans clavier (saisie à l’écran)
  • Le SL-B500 : plus gros, avec un port Compact Flash et un petit clavier extractible
  • Le SL-C7X0? : avec un ecran 640×480, un meilleur clavier, mais une autonomie limitée à 4h. Le SL-C760 est livré avec un dictionnaire Japonais-Anglais.

Les modèles plus anciens, s’ils disposent de fonctions (notamment multimédia) plus limitées, restent néanmoins tout a fait satisfaisants s’il s’agit de les utiliser comme dictionnaire et il est possible de les trouver en occasion à des prix très raisonnables (par exemple, le modèle M1-E1 est trouvable à moins de 10 000 yen). Au prix d’achat du PDA, il faut aussi ajouter le prix de la carte mémoire (une 128 Mo suffit pour installer eijiro et edict). Un certain nombre d’informations utiles pour l’installation des dictionnaires se trouve sur ZOK (Zaurus Otaku Kurabu)

Le plus gros defaut des PDA est l’installation des dictionnaires qui peut prendre quelques heures si l’on ne dispose pas d’une empathie particulière avec les bêtes à puces, et l’absence de la fonction de recherche par clefs, qui est parfois plus rapide que l’écriture d’un kanji. Ce défaut est néanmoins contournable au prix de quelques copier-coller à l’aide du logiciel KanjiNirvana disponible pour les Zaurus ayant Linux comme systeme d’exploitation (modele SL-A300 et plus récents).

Les données disponibles actuellement pour Zaurus sont les suivantes :

  • edict (ja->en gratuit, par Jim Breen de Monash University)
  • eijiro (ja->en, en->ja, 1800 yen)
  • Crown (fr->ja, par Sanseido, 8000 yen)
  • Dictionnaire officiel de Sharp (en->ja, ja->en, ja->ja, kanji, 10000 yen avec une carte SD 64 Mo)

Rédigé le 14/02/2005

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