Le Japon ne parvient pas à régler un différend à l’université du Tohoku

L’année aura été difficile pour le scientifique des matériaux Akihisa Inoue, président de l’Université du Tohoku au Japon.

En Mars 2011, un tremblement de terre paralysait son campus (voir Nature 483,141–143; 2012). Depuis lors, il a dû rétracter une série d’articles parce qu’ils contenaient du texte qui était apparu dans ses publications précédentes, et a été confronté à des appels continus à sa démission émanant de l’université, qu’il a rejetés. Ses détracteurs, principalement des professeurs de son université, affirment qu’une partie de son travail n’est pas reproductible, et qu’il y a des irrégularités dans les données de certains de ses papiers (voir Nature 470, 446–447; 2011).

Inoue nie toute manipulation de données, et il n’y a aucune preuve qu’il a commis une inconduite scientifique. En effet, avec plus de 2500 publications à son nom, Inoue est l’un des plus grands experts du monde dans les verres métalliques, des matériaux qui sont plus élastique et plus résistant à la corrosion que les métaux. Il a déjà déclaré à Nature que les autres chercheurs n’avaient tout simplement pas les compétences et l’expérience nécessaires pour reproduire certains des résultats de son laboratoire.

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Source : Nature 483, 259 – 16 Mars 2012

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